Pénurie d’eau, sècheresse, mauvaises récoltes, réduction de la biodiversité, violences : 25 millions de personnes migrent déjà chaque année suite à des évènements climatiques extrêmes. La pénurie de ressources résultante peut entrainer des conflits violents ou renforcer les conflits existants. Comment sortir de cet engrenage ?
L’accord de Paris sur le climat de 2015 vise à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle d’ici à 2100. Mais on pourrait voir ce seuil (de 1,5°C) déjà dépassé dès 2030 selon le GIEC, avec des conséquences désastreuses.
Rester dans les limites de l’accord de Paris (+1,5°C) nécessite une baisse des émissions mondiales de 55% d’ici 2030 par rapport à 2018, soit 7,6% par an. Selon certains observateurs, cet objectif est déjà trop peu ambitieux, compte tenu de l’accélération du changement climatique. Les pays riches, les principaux responsables du changement climatique, devraient faire davantage d’efforts de réduction que les pays pauvres, les plus vulnérables à ces changements.