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Est-ce que l’on ne se trompe pas de cible? Les grandes marques, en contact direct avec beaucoup (plus) de producteurs/trices, ne sont-elles pas encore plus néfastes que les supermarchés ?

Agroécologie
Est-ce que l’on ne se trompe pas de cible? Les grandes marques, en contact direct avec beaucoup (plus) de producteurs/trices, ne sont-elles pas encore plus néfastes que les supermarchés ?

Tout est une question de taille et/ou de notoriété. Les marques de multinationales n’ont rien à voir avec des petits transformateurs locaux. Si les distributeurs ont généralement des marges moins élevées que les multinationales, ils gardent un pouvoir important du fait qu’ils ont le dernier mot en matière de référencement et de fixation des prix. Et même si un fournisseur réussit à négocier une hausse de prix avec le distributeur, ce dernier refacture souvent toute une série de ‘services’ pour récupérer ce qu’il a concédé. Exemples : placement en tête de rayon, à côté d’autres produits valorisants ou dans un catalogue promotionnel. Et le distributeur peut également imposer des amendes en cas de retards de livraison ou défauts de qualité ou de volume.

Pour la plupart des consommateurs/trices, les supermarchés restent aussi la vitrine incontournable de toutes les marques qui s’insinuent dans notre quotidien. Un mois sans supermarché, c’est aussi dire un mois loin de toutes ces marques très puissantes, à la découverte d’autre chose, de nouveaux produits, de saveurs, de rencontres avec des producteurs, …