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Le mois sans supermarché est-il un moyen de s’attaquer à la crise du monde agricole et d’aider les agriculteurs/rices mobilisé·e·s ?

Agroécologie
Le mois sans supermarché est-il un moyen de s’attaquer à la crise du monde agricole et d’aider les agriculteurs/rices mobilisé·e·s ?

Tout à fait ! Parmi les étincelles des diverses mobilisations en cours en Europe (ex. hausse des taxes sur le gazole, inflation, concurrence ukrainienne, etc.), la pression sur les prix exercée par la grande distribution et l’agro-industrie est l’un des facteurs de précarisation les plus importants.

Alors que les distributeurs et l’agro-industrie ont répercuté l’inflation sur leurs prix alimentaires en magasin, ils n’ont pas ou peu augmenté leurs prix vis-à-vis des producteurs/trices. Et ces dernier.e.s ont vu dans le même temps leurs charges (carburant, matières premières, etc.) augmenter. Résultat, en France par exemple, pendant que les prix alimentaires connaissaient en 2023 une hausse record de 12%, les marges de l’industrie agroalimentaire explosé de 48% selon l’Insee [1]L’anglais, toujours inventif, a un mot pour ce phénomène: « greedflation », autrement dit la cupidité des entreprises qui profitent de l’inflation pour se remplir les poches en gonflant … Continue reading

Acheter ses produits dans des circuits commerciaux alternatifs en économie sociale est donc une manière de fournir un prix plus rémunérateur aux modes de production plus vertueux, notamment en agroécologie, et de protester contre les prix bas et les pratiques commerciales de la grande distribution.

Pour aller plus loin : En Vert et Contre Tout

 

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