[wpdm_package id=’50363′]
Introduction
À l’heure où chacun est invité à faire des efforts pour endiguer le réchauffement climatique et la crise environnementale globale, le commerce équitable d’artisanat ne peut pas y échapper. Mon mémoire, intitulé « Fair Trade, Handicraft Production and the Environment: Environmental Impact of the Fair Trade Handicraft Production », réalisé dans le cadre de mes études à l’Université d’Édimbourg et en partenariat avec Oxfam-Magasins du monde, cherche à mieux comprendre la relation de l’artisan·e du commerce équitable avec l’environnement. Ce sujet a été très peu étudié auparavant, la majorité de la littérature se focalisant sur l’impact sociétal du commerce équitable, ou sur l’impact environnemental des produits alimentaires de ce mouvement alternatif.
Ce travail a cherché à répondre aux questions suivantes :
- Les groupes d’artisan·e·s du commerce équitable se soucient-ils de l’environnement ?
- Cherchent-ils à réduire leur impact environnemental[1. Reprenant la définition de Akuetey-Akue et al. (2017, p.4), que j’ai légèrement simplifiée, l’impact environnemental réfère à tout changement qualitatif, quantitatif ou fonctionnel de l’environnement, qu’il soit voulu ou non.], voire à le minimiser ?
- Quelles sont les pistes pour réduire l’impact environnemental de la production artisanale ?
La recherche s’est basée sur la littérature préexistante sur ces sujets, ainsi que sur l’étude approfondie de cinq produits d’artisanat vendus par Oxfam-Magasins du monde, venant de cinq organisations de producteurs/rices différentes, et visant à déterminer les impacts environnementaux les plus importants pour chacun des produits.
Contextualisation
Production artisanale et environnement
La production artisanale, qu’elle ait lieu dans le cadre du commerce équitable ou non, semble avoir un faible impact environnemental. En effet, elle est peu mécanisée, utilise souvent des matériaux locaux et peu d’énergie. Les artisan·e·s ont donc très souvent intérêt à garantir la pérennité des ressources naturelles avoisinantes pour assurer la viabilité de leur commerce ou de leur communauté sur le long terme.
Sánchez-Medina et al. (2011) affirment cependant que le manque de connaissances des enjeux environnementaux, le profit immédiat ou la survie sur le court terme sont autant de raisons pouvant pousser les artisan·e·s à surexploiter ou polluer les ressources naturelles. Pour illustrer ce propos, les auteur·e·s mentionnent que le secteur de l’artisanat mexicain a dévasté certaines espèces végétales du pays comme le Protium copal et le Quercus rugosa.
Néanmoins, les groupes de producteurs/rices du commerce équitable sont sans doute moins susceptibles de provoquer de tels dégâts. En effet, les personnes sont mieux rémunérées que dans le commerce traditionnel, évitant ainsi les impacts dus à la survie sur le court terme. De plus, ces groupes sont prêts à échanger une partie de leurs revenus contre des bénéfices sociaux ou environnementaux[2. Les bénéfices environnementaux possibles prennent de multiples formes. Par exemple, ces bénéfices peuvent être la préservation des espèces animales et végétales alentour, la réduction de la production de gaz à effets de serre, la diminution de l’utilisation de ressources naturelles non renouvelables, la diminution de la production de déchets, ou la diminution de la pollution. En somme, ces bénéfices contribuent à garder ou restaurer un environnement alentour et/ou mondial sain.], diminuant les risques environnementaux potentiels.
Commerce équitable et environnement
À ses débuts, le mouvement du commerce équitable ne s’intéressait pas spécialement à l’environnement. Il est né de la volonté d’augmenter la marge des producteurs/rices et de leur garantir un revenu décent gagné dans des conditions de travail dignes. Les préoccupations écologiques passaient ainsi après la volonté de sortir les communautés défavorisées voire marginalisées de la pauvreté.
D’après Low et Davenport (2005), la situation commença à changer au début de la décennie 1990, et cela ne serait pas étranger à l’avènement du « développement durable » au niveau international[3. Le développement durable, dont l’expression a été utilisée pour la première fois dans le rapport Brundtland en 1987, a servi de base au sommet de la Terre de Rio en 1992, où a été adoptée la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), lançant les COP et débouchant sur le Protocole de Kyoto et l’Accord et Paris.]. À partir de cette époque, l’intérêt pour l’environnement dans le mouvement du commerce équitable n’a cessé de croître. Par exemple, les exigences écologiques du label Fairtrade, qui étaient très limitées au début, deviennent de plus en plus contraignantes[4. Pour une référence allant dans ce sens, voir Raynolds (2012).]. De même, le respect de l’environnement a été ajouté comme dixième principe de l’Organisation Mondiale du Commerce Équitable (WFTO) au début des années 2000[5. Veillard (2014).].
Ces dix dernières années, de nombreuses initiatives écologiques ont été prises par les importateurs du commerce équitable. Nous pouvons par exemple mentionner la publication de « Commerce Équitable et Environnement : Guide des Bonnes Pratiques » par la Plate-Forme pour le Commerce Équitable – aujourd’hui Commerce Équitable France – en 2009, montrant des exemples de bonnes pratiques environnementales à suivre pour ses membres[6. PFCE (2009).]. Autres exemples, trois importateurs historiques du commerce équitable en Europe – GEPA, CTM-Altromercato et People Tree UK – ont reçu des prix nationaux ou internationaux pour leur durabilité ou leur innovation en matière d’environnement[7. WFTO (2015).].
Membres WFTO et environnement
Les membres de WFTO – dont deux tiers des fournisseurs d’artisanat d’Oxfam-Magasins du monde font partie – sont évalués sur cinq critères environnementaux lors de chaque audit[8. WFTO (2017, p.24).]. Bien que ces critères couvrent la plupart des enjeux environnementaux, un seul critère est contraignant et il requiert seulement d’être en adéquation avec les lois environnementales nationales et internationales. Les quatre autres sont des critères de « progrès continu », ce qui signifie qu’une amélioration des pratiques est demandée d’un audit à l’autre. Ce système, bien qu’il incite à l’amélioration des pratiques au fil du temps sans mettre trop de pressions sur les groupes de producteurs/rices les plus marginalisés, ne permet pas de garantir l’absence d’utilisation de techniques ou matériaux à forts impacts environnementaux. En outre, le rythme d’amélioration des pratiques environnementales demandées va dépendre de l’ambition de WFTO sur ce sujet.
Résultats de l’étude des produits d’Oxfam-Magasins du monde
La production artisanale du commerce équitable peut être séparée en deux phases. La première est la phase de production des matières premières. Elle n’est en général pas effectuée par les associations d’artisan·e·s. La plupart du temps, les matériaux sont achetés sur le marché local. La deuxième phase est la transformation des matières premières en un objet artisanal prêt à être commercialisé. Cette phase est réalisée par les artisan·e·s.
La première phase est généralement celle où les efforts à effectuer pour réduire l’impact environnemental sont les plus difficiles. En effet, les producteurs/rices possèdent souvent très peu d’informations sur les matières premières achetées, que ce soit sur leurs fabrications ou leurs provenances. Ce manque d’informations peut hélas dissimuler des abus sociaux et environnementaux.
Ainsi par exemple, il est ressorti d’un échange d’e-mails avec un dirigeant d’une des organisations exportatrices d’artisanat, que celle-ci possède très peu d’informations sur l’argent utilisé lors de la confection de bijoux. Le nom de l’entreprise effectuant le raffinage de l’argent est connu, mais celle-ci n’effectue pas l’extraction. Aucune information n’est donc disponible sur la phase d’extraction. Par conséquent, il y a des risques d’abus sociaux, comme de mauvaises conditions de travail ou le travail d’enfants. D’énormes risques environnementaux potentiels sont également présents, car l’extraction d’argent utilise généralement des produits chimiques très dangereux qui polluent les alentours et peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques. Il est important de mentionner, comme me l’a expliqué un de ces dirigeants, que l’organisation est bien consciente des problèmes associés à l’extraction d’argent. L’organisation n’a malheureusement pas trouvé de solutions pour remédier à ces problèmes car, d’après cette personne, l’extraction est très informelle et peu régulée dans son pays. Cet exemple montre les difficultés que peuvent rencontrer les organisations exportatrices d’artisanat pour obtenir des matières premières à faibles impacts environnementaux.
Pour ce qui est de la seconde phase (fabrication des objets artisanaux), il ressort de l’étude des cinq produits que, malgré des pratiques encore à améliorer, les groupes d’artisan·e·s cherchent à réduire, voire à minimiser l’impact.
Le meilleur exemple de minimisation de l’impact de la seconde phase est celui du cuir produit par une organisation exportatrice du commerce équitable. En partenariat avec l’Association Européenne de Commerce Equitable (EFTA) et un centre de recherche dans son pays, cette organisation a mis en place un système de teinture et traitement du cuir qui ne contient presque plus de produits chimiques, et aucune substance dangereuse pour les humains et l’environnement. Ainsi, plus de 30 produits chimiques dangereux ont été bannis des tanneries. L’organisation a aussi investi dans un système performant de traitement des eaux usées. Cet engagement envers l’environnement a conduit l’organisation à recevoir une médaille d’or de la part d’un label écologique sur la production de maroquinerie, le Leather Working Group[9. Les standards de ce label sont disponibles à la référence LWG (2018).].
Pistes pour réduire l’impact environnemental
Ce dernier exemple ne doit cependant pas faire oublier les risques et impacts environnementaux restants qui pourraient être réduits chez beaucoup de producteurs/rices d’artisanat du commerce équitable. Mon mémoire met en avant certaines mesures qui permettraient à la production artisanale du commerce équitable de devenir plus ‘verte’.
Remédier au manque d’informations
Un travail approfondi est nécessaire pour réduire l’impact environnemental de la phase de production des matières premières. La première étape pour y arriver est l’obtention et la transmission d’informations.
D’abord, les groupes d’artisan·e·s devraient récolter un maximum d’informations sur les matières premières achetées. Ensuite, ces informations devraient être transmises le long de la chaîne d’approvisionnement, ainsi qu’à WFTO si les groupes en sont membres. De même, plus d’informations concernant la deuxième phase de production devraient être transmises puisqu’il peut également subsister des impacts importants. Cette collecte et transmission d’informations permettraient de mieux connaître les risques et impacts environnementaux majeurs, et ainsi de trouver des solutions entre les différents intervenants de la chaîne pour les réduire.
Il est à noter que WFTO élabore actuellement de nouveaux critères qui devraient obliger les acteurs/rices du commerce équitable à se renseigner davantage sur les matières premières. WFTO demande déjà à ses membres d’agir en ce sens même si aucun critère explicite sur ce sujet n’est actuellement mis en place[10. WFTO (2017, pp.34-35).].
Augmenter les exigences de WFTO
Durcir les critères environnementaux obligerait directement les organisations membres ou voulant devenir membres à être plus attentives à leur impact et à le réduire si nécessaire. Pour éviter que des exigences plus élevées empêchent des groupes de producteurs/rices ayant peu de moyens de garder le label ou d’y accéder, WFTO pourrait chercher à les aider ou les accompagner. Un tel système d’accompagnement et d’aide – financière ou non – demande une large réflexion au sein de l’organisation et de ses membres.
Acquérir des connaissances sur les problèmes environnementaux et les solutions techniques
Les groupes d’artisan·e·s n’ont pas toujours connaissance des impacts ou risques environnementaux potentiels liés à leurs activités. De plus, ils peuvent manquer de connaissances sur les pratiques et matériaux à plus faibles impacts, ces sujets étant techniques et évolutifs. Plusieurs possibilités existent pour outiller et former les organisations. Premièrement, ils peuvent s’allier à des centres de recherches locaux, comme ce fut le cas pour obtenir le cuir mentionné plus haut. Deuxièmement, WFTO, voire EFTA ou des importateurs du Nord, pourraient, dans la mesure de leurs moyens et de leurs propres connaissances, fournir ces informations aux groupes concernés. Troisièmement, les producteurs/rices du commerce équitable pourraient être incités à davantage échanger et partager les bonnes et mauvaises pratiques, via une plate-forme dédiée par exemple, qui pourrait peut-être être facilitée par WFTO.
Augmenter les ressources allouées à des projets environnementaux
Les groupes d’artisan·e·s doivent avoir les ressources nécessaires pour pouvoir investir dans des projets visant à réduire l’impact environnemental des produits. Pour le moment, il n’est pas toujours possible de mettre en place de tels projets, car les organisations doivent aussi investir par exemple dans des projets à bénéfices sociaux. De plus, certains projets à bénéfices environnementaux pourraient être favorisés s’ils apportent également des bénéfiques sociaux pour l’organisation ou les communautés avoisinantes[11. Il existe des projets environnementaux ayant aussi des bénéfices sociaux. Le cas du cuir mentionné plus haut est un bon exemple, car ce projet réduit les risques de maladies pour les travailleurs/euses grâce à la réduction des produits chimiques utilisés dans les tanneries. Il existe aussi des projets environnementaux apportant peu de bénéfices sociaux pour l’organisation ou les communautés avoisinantes. Par exemple, un projet cherchant à diminuer les émissions de CO2 de la production ne va pas significativement réduire le réchauffement climatique dans la région, et apporte donc très peu de bénéfices sociaux.] Pour permettre aux groupes d’artisan·e·s d’avoir les ressources suffisantes pour mettre en place des projets environnementaux et pour éco-innover, plusieurs mesures pourraient être prises.
D’abord, les organisations de producteurs/rices doivent trouver des compromis entre les investissements pour les projets sociaux et les projets environnementaux. Ces derniers ne doivent pas être oubliés, même quand ils apportent peu de bénéfices sociaux pour l’organisation ou les communautés avoisinantes. Ensuite, les importateurs du commerce équitable devraient favoriser davantage les groupes de producteurs/rices et les produits avec de plus faibles impacts environnementaux, ce qui poussera les artisan·e·s à changer leurs pratiques.
Enfin, les importateurs comme Oxfam-Magasins du monde doivent offrir un prix suffisant par produit pour que les producteurs/rices puissent investir suffisamment dans des projets environnementaux. Le « prix juste » du commerce équitable, qui doit permettre aux producteurs/rices de satisfaire aux exigences sociales et environnementales du commerce équitable, a été créé à une époque où l’écologie n’était pas une préoccupation majeure du mouvement. La notion de prix juste n’a pas fondamentalement changé, et ne prend donc pas assez en compte les surcoûts que pourraient occasionner des projets ou innovations dans le domaine environnemental. Si le mouvement veut véritablement devenir performant au niveau environnemental, les importateurs devront donc offrir un prix plus élevé par produit. Cependant, cela augmenterait fort probablement le prix pour les consommateurs/rices, et pourrait menacer le modèle économique actuel si les client·e·s n’acceptent pas les hausses de prix. Néanmoins, cela pourrait au contraire être très bénéfique économiquement pour les importateurs.
En effet, en premier lieu, de plus en plus de personnes se tournent vers les produits biologiques ou écologiques. Ces client·e·s, si les produits vendus dans le commerce équitable satisfont leurs critères, pourraient venir davantage dans les magasins du mouvement. Pour attirer ces individus, il serait nécessaire d’effectuer des campagnes de communication mettant en avant la performance et les innovations environnementales des produits vendus. En deuxième lieu, des études[12. Dufeu et al. (2014); Tagbata et Sirieix (2008).] tendent à montrer que les consommateurs/rices traditionnel·le·s du commerce équitable sont prêt·e·s à payer un prix supplémentaire par produit si ceux-ci sont performants au niveau environnemental. Pour les convaincre d’acheter, les auteur·e·s de ces études préconisent de bien expliquer et communiquer sur les raisons de la hausse des prix.
Conclusion
Le mouvement historique du commerce équitable, basé sur la vente des produits vendus dans les magasins du commerce équitable, et plus spécifiquement l’artisanat équitable, est en perte de vitesse ces dernières années[13. Vanwambeke (2017a, pp.19-20). ]. Il est donc à une époque charnière de son histoire. Comme l’expliquait Giovanni Gerola, président d’EFTA, en 2017 : « les associations du commerce équitable doivent quitter leur zone de confort »[14. Vanwambeke (2017b).]. Une réponse audacieuse à cette perte de vitesse serait de devenir un acteur majeur sur les questions environnementales. Ainsi, tout en utilisant des matières premières et en fabriquant des produits artisanaux à hautes performances environnementales, les acteurs du commerce équitable pourraient s’engager activement au niveau national et international dans la lutte pour les grandes causes environnementales. Ce pourrait être une manière pour le mouvement de trouver un nouveau souffle, que ce soit au niveau idéologique[15. Devenir un acteur majeur au niveau environnemental ne signifie pas abandonner les enjeux sociaux historiques du mouvement. Les questions sociales et environnementales sont de toute manière intrinsèquement liées, puisque le changement climatique, ses conséquences ainsi que la perte de biodiversité vont rendre les vies de millions de personnes – principalement dans les pays en développement – encore plus difficiles qu’actuellement.] ou économique, et pourrait permettre au mouvement de s’épanouir dans un nouveau modèle que l’on pourrait appeler « éco-commerce équitable ».
Il reste du chemin pour atteindre un tel modèle. En effet, cette analyse a mis en lumière le fait que, bien que les groupes d’artisan·e·s du commerce équitable se soucient de l’environnement et cherchent souvent à réduire l’impact environnemental de leur production, des impacts importants sont encore présents pour de nombreux produits – principalement dus aux matières premières. Même si la réduction de l’impact environnemental demande du temps, la situation est encourageante et l’espoir est permis d’avoir une majorité de produits vendus par les organisations de commerce équitable avec un très faible impact environnemental.
Adrien Plomteux
Bibliographie
Akuetey-Akue, A. et al. 2017. Etude Prospective de Méthodes de Suivi des Impacts Environnementaux pour le Programme « Equité ». Paris: Institut d’Étude du Développement Économique et Social, Université Paris 1.
Dufeu, I. et al. 2014. Multi-labellisation socio-environnementale et consentement à payer du consommateur. Recherche et Applications en Marketing 29(3), pp.34-55.
Low, W. et Davenport, E. 2005. Postcards from the edge: maintaining the ‘alternative’ character of fair trade. Sustainable Development 13(3), pp.143-153.
LWG (Leather Working Group). 2018. LWG Environmental Audit: Protocol Responses Report [En ligne]. Disponible à : http://www.leatherworkinggroup.com/contentfiles/LWG-597.pdf?v=1 [Consulté le : 24 Novembre 2018].
PFCE (Plate-Forme pour le Commerce Équitable). 2009. Commerce Équitable et Environnement : Guide des Bonnes Pratiques. Paris.
Raynolds, L. 2012. Fair Trade Flowers: Global Certification, Environmental Sustainability, and Labor Standards. Rural Sociology 77(4), pp.493-519.
Sánchez-Medina, P. et al. 2011. Environmental Innovation and Sustainability in Small Handicraft Businesses in Mexico. Sustainability 3(7), pp.984-1002.
Tagbata D. et Sirieix, L. 2008. Measuring consumer’s willingness to pay for organic and Fair Trade products. International Journal of Consumer Studies 32(5), pp.479-490.
Vanwambeke, E. 2017a. Artisanats et commerce équitable : défis et perspectives sous le prisme du design [En ligne]. Disponible à : https://www.oxfammagasinsdumonde.be/blog/etude/artisanats-et-commerce-equitable-defis-et-perspectives-sous-le-prisme-du-design/ [Consulté le : 24 Novembre 2018].
Vanwambeke, E. 2017b. Giovanni Gerola : « Les associations de commerce équitable doivent quitter leur zone de confort » [En ligne]. Disponible à : https://www.oxfammagasinsdumonde.be/blog/2017/09/14/giovanni-gerola-les-associations-de-commerce-equitable-doivent-quitter-leur-zone-de-confort/ [Consulté le : 24 Novembre 2018].
Veillard, P. 2014. Commerce équitable et consommation durable [En ligne]. Disponible à : https://www.oxfammagasinsdumonde.be/blog/etude/commerce-equitable-et-consommation-durable/ [Consulté le : 24 Novembre 2018].
WFTO. 2015. Awards and recognition of WFTO members [En ligne]. Disponible à : https://wfto.com/awards-and-recognitions-wfto-members [Consulté le : 24 Novembre 2018].
WFTO. 2017. WFTO Fair Trade Standard: Version 4.1 [En ligne]. Disponible à : https://wfto.com/sites/default/files/WFTO%20Standard%204.1%20-%20interactive.pdf [Consulté : 24 Novembre 2018].