[wpdm_package id=45478]
Les actions du service Mobilisation Jeunes d’Oxfam-Magasins du monde s’inscrivent dans une démarche d’ECMS, c’est-à-dire d’« Education à la Citoyenneté Mondiale et Solidaire ». Pour cela, l’équipe mène deux projets éducatifs : le projet « Jeunes Magasins Oxfam », destiné au public secondaire, et le projet « Oxfam-en-action », destiné aux jeunes âgés de 18 à 25 ans. Ces deux projets ont pour objectif de soutenir les jeunes citoyens désireux de s’engager pour un monde plus juste et proposent aux jeunes de se rassembler en équipes pour accomplir ensemble trois missions : mettre sur pied des activités de sensibilisation, s’organiser démocratiquement en équipes, faire vivre une alternative de consommation via la vente de produits issus du commerce équitable.
L’ECMS ayant à cœur d’offrir à tout un chacun les clés pour s’engager pour un monde plus juste et plus solidaire, la présente analyse se propose d’étudier la mesure selon laquelle un outil éducatif peut correspondre aux différents profils d’individus, en se basant sur la théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner. Comme cas d’étude, nous proposons d’analyser les fiches d’action « Une autre mode est possible », qui ont été conçues par le service Mobilisation jeunes afin de permettre aux jeunes engagés au sein de l’association de s’approprier la campagne relative à l’industrie textile, menée par l’organisation depuis octobre 2017.
Afin de pouvoir dégager des conclusions utiles à toute personne souhaitant créer des outils éducatifs adaptés à la diversité des intelligences humaines, il apparait donc nécessaire de commencer par décrire brièvement ces différentes intelligences afin de pouvoir analyser ensuite la manière dont le cas étudié – les fiches d’action « Une autre mode est possible » – mobilise les différents types d’intelligences identifiés.
La théorie des intelligences multiples
Selon le père de la théorie des intelligences multiples Howard Gardner, il existe sept types d’intelligence: corporelle-kinesthésique, musicale-rythmique, intrapersonnelle, interpersonnelle, visuelle-spatiale, verbale-linguistique et logico-mathématique (Gardner, 1996).
Les trois principaux critères autorisant à parler d’un type d’intelligence sont « l’activation » de certaines zones spécifiques du cerveau (dont la localisation est plus ou moins précise et vaste selon les types d’intelligence), la possibilité d’être privé de ce type d’intelligence (par exemple, l’aphasie pour les personnes dont l’intelligence verbale-linguistique est déficiente) et la nécessité de ce type d’intelligence dans le développement et l’évolution de l’espèce humaine.
L’intelligence musicale a pour symptôme la puissance de la réaction de certains individus à la musique ou à certains instruments plus précisément, ainsi que les progrès extrêmement rapides et intuitifs qu’ils réalisent dans ce domaine. La prédisposition musicale de certains individus a attiré l’attention sur le fait qu’« il existe une composante biologique pour chaque forme particulière d’intelligence » (Gardner, 1996, p. 32) et révèle également l’indépendance des différentes formes d’intelligence, étant donné que des personnes ayant l’intelligence musicale particulièrement développée peuvent présenter par ailleurs de fortes carences dans les autres formes d’intelligence (c’est le cas par exemple de certains individus autistes). L’étude comparative de différentes cultures a révélé qu’il s’agit d’une faculté universelle et qu’elle a permis à de nombreuses sociétés de se fédérer (Gardner, 1996, p. 33).
L’intelligence kinesthésique, à l’instar de l’intelligence musicale, est incarnée par de nombreux individus prodiges dès leur plus jeune âge : il s’agit de ceux qui excellent dans les sports ou les arts de la scène. Cette intelligence réside dans le contrôle et la précision des mouvements corporels, il s’agit de la « faculté d’utiliser son corps pour exprimer une émotion, pour pratiquer un sport ou pour produire un nouveau bien (créer une invention) » (Gardner, 1996, p. 34). L’évolution des mouvements spécialisés du corps caractérise tant le développement d’un individu humain que l’évolution de l’humanité en général (Gardner, 1996, p. 33).
L’intelligence de l’utilisation de l’espace (« visuelle-spatiale ») est quant à elle utile pour naviguer, s’orienter, lire des cartes, visualiser un objet sous un angle différent, jouer aux échecs, ou encore créer des œuvres relevant de l’art plastique.
L’intelligence intra-personnelle est quant à elle « la connaissance introspective de soi […] Une personne douée d’une bonne intelligence intrapersonnelle possède une représentation viable et efficace d’elle-même » (Gardner, 1996, p. 40). Ce type d’intelligence permet donc d’avoir une bonne connaissance de ses forces et de ses faiblesses, de se fixer des objectifs appropriés, de comprendre ses émotions et d’adapter son comportement en fonction.
Elle a pour pendant extrinsèque l’intelligence interpersonnelle qui est « bâtie sur une capacité centrale à repérer ce qui distingue les individus, et en particulier les différences d’humeur, de tempérament, de motivation et d’intention » (Gardner, 1996, p. 38). Pendant que « l’intelligence interpersonnelle permet de comprendre les autres et de travailler avec eux, l’intelligence intrapersonnelle [permet] de se comprendre et de travailler avec soi-même » (Gardner, 1996, p. 41).
A l’instar de l’intelligence interpersonnelle, l’intelligence langagière, ou « verbale-linguistique » est à la base de la communication entre les individus, que cette communication prenne une forme orale ou écrite. Elle est la capacité à émettre et recevoir des messages langagiers (que ce soit sous forme verbale ou gestuelle dans le cas de la langue des sourds). Le développement du langage est une caractéristique intrinsèque au développement d’un individu dans toutes les cultures.
L’intelligence langagière, avec l’intelligence logico-mathématique, représentent les deux seuls types d’intelligence à la base des tests de QI et sont également les deux types les plus exploités, valorisés et développés dans un cadre scolaire traditionnel. L’intelligence logico-mathématique, outre les facultés pour le domaine des mathématiques, correspond aux « capacités intellectuelles de déduction et d’observation » (Gardner, 1996, p. 34). Chez les individus qui développent ce type d’intelligence, « le processus de résolution d’un problème est souvent d’une remarquable rapidité (Gardner, 1996, p. 35).
Une enseignante française, nommée Françoise Roemers-Poumay a élaboré la théorie des « octofun » en se basant sur la théorie des intelligences multiples ainsi que sur ses vingt-cinq années d’expérience en tant qu’institutrice. « Octo » renvoie aux huit types d’intelligence qu’elle identifie : elle reprend les sept types identifiés par H. Gardner et ajoute un huitième type, l’intelligence naturaliste : « la capacité à reconnaître et à classer, à identifier des formes et des structures dans la nature, sous ses formes minérale, végétale et animale » (Roemers-Poumay, 2014, p. 10)[1. Les octofun sont dénommés de la manière suivante : « mélofun », « bodyfun », « funégo » (qui correspond à l’intelligence intrapersonnelle), « multifun » (qui correspond à l’intelligence interpersonnelle), « 3Dfun », « alphafun », « mathifun », « vitafun » (qui correspond à l’intelligence naturaliste).]. Elle désigne ces types d’intelligence comme étant les « modes préférentiels » de chacun.
« Fun » renvoie au fait que lorsqu’une activité pédagogique valorise l’intelligence et donc les qualités d’un individu, ce dernier trouve du plaisir dans l’apprentissage. L’enseignante inscrit la prise en compte des intelligences multiples dans une démarche qu’elle nomme le « mieux-apprendre », dont « l’objectif est d’apprendre mieux par le plaisir » (Roemers-Poumay, 2014, p. 56). Exploiter tous les différents types d’intelligence en classe permet également de « valoriser chaque enfant, ce qui a pour conséquence le développement de l’estime de soi » (Roemers-Poumay, 2014, p. 56).
Le système scolaire traditionnel a tendance à proposer principalement des méthodes pédagogiques correspondant aux intelligences de type verbale-linguistique et logico-mathématique (c’est également sur la mesure de ces deux types d’intelligence que se basent les tests de QI), désavantageant de cette manière les individus chez qui d’autres formes d’intelligences sont davantage développées. Il apparait dès lors essentiel de concevoir autrement les méthodes et outils pédagogiques, afin de permettre à tous les types d’intelligences, et donc à tous les individus, de s’exprimer et d’exploiter leurs différentes compétences. Cela doit être pris en compte non seulement dans le cadre scolaire traditionnel mais également dans les activités d’ECMS. Cela permettrait de reconnaitre le potentiel de chaque jeune et de valoriser la diversité, ce qui fait en effet écho aux valeurs défendues par l’ECMS.
La conception des fiches d’action « Une autre mode est possible » par l’équipe Mobilisation jeunes
La mission d’ECMS que s’est donnée l’équipe « Mobilisations jeunes » implique notamment de donner aux jeunes des clés pour devenir les acteurs d’un monde plus solidaire et plus durable. Pour cela, elle met à disposition de ces jeunes un ensemble d’outils éducatifs simples à utiliser, afin qu’ils puissent se les approprier et les employer pour sensibiliser leurs pairs (ce que nous appelons « l’effet multiplicateur »).
L’un de ces outils est le dossier de campagne qui est développé chaque année. Ce dossier comporte une dizaine de fiches de mise en action qui proposent aux jeunes différentes manières de s’approprier et de faire vivre la campagne de sensibilisation annuelle menée par Oxfam-Magasins du Monde. Un nouveau dossier est donc élaboré à chaque nouvelle campagne, par exemple « Cultivons les alternatives » pour l’année scolaire 2016-2017, « Changeons notre école, pas le climat » en 2015-2016, « Campagne Jus d’orange » en 2014-2015, etc.
Dans la présente analyse, nous proposons d’examiner à l’aune de la théorie des intelligences multiples le dossier réalisé dans le cadre de la campagne « Une autre mode est possible ». Cette campagne a été lancée par Oxfam-Magasins du monde en octobre 2017 et se concentre sur l’industrie textile, via un volet de dénonciation (mauvaises conditions de travail, salaire indécent, impact environnemental, inégalités, etc.), et via un volet de propositions d’alternatives (vêtements de seconde main, customisation, etc.).
Le dossier « Une autre mode est possible » est composé de 9 fiches de mise en action. Afin que la présente analyse puisse faire écho aux personnes souhaitant prendre en compte la théorie des intelligences multiples lors de l’élaboration d’autres outils que celui étudié, nous décrirons brièvement le contenu de chacune des fiches, de manière à pouvoir expliquer dans quelle mesure chacune mobilise ou non les différents types d’intelligences.
Les intelligences multiples dans les fiches d’action « Une autre mode est possible »
Les deux premières fiches mobilisent principalement les intelligences linguistico-verbale et logico-mathématique. L’une, intitulée « Prêt-à-porter n’importe quoi ? », résume les enjeux soulevés par la campagne (elle présente les différentes étapes de production et consommation d’un vêtement, en soulignant les problématiques et alternatives existant pour chacune de ces étapes) tandis que l’autre met en évidence certains aspects clés de la problématique en recourant à la forme du quiz. Dans les deux cas, il s’agit principalement de textes à lire, ce qui correspond donc particulièrement bien aux personnes dont l’intelligence linguistico-verbale est la plus développée. Ces deux fiches mobilisent également l’intelligence logico-mathématique étant donné que des chiffres et proportions servent à sensibiliser aux enjeux mis en avant et que des liens de cause à effet sont expliqués. On pourrait aussi considérer que la première correspond, dans une moindre mesure, à l’intelligence visuelle-spatiale vu les nombreuses illustrations et infographies, tout en ayant à l’esprit que le déplacement dans l’espace n’est pas du tout mobilisé.
La fiche n°3 explique comment mettre en place le jeu de rôle « Cousu de fil blanc ». Dans celui-ci, chaque participant est invité à incarner un personnage – qui correspond à l’un des acteurs de l’industrie textile (consommateur, patron d’usine, responsable d’une marque, cultivateur de coton, etc.) – et à tenter de remplir un ensemble d’objectifs en nouant des contrats avec les autres participants. Les personnages sont répartis dans deux salles, l’une représentant « le Sud » et l’autre « le Nord ». Ce jeu a la particularité de mobiliser tant l’intelligence linguistico-verbale que kinesthésique : les participants sont debout, doivent se diriger d’une personne à l’autre afin de les convaincre de conclure un contrat, certains ont le droit de se déplacer de la pièce « Sud » vers la pièce « Nord ». Le jeu de rôle correspond assez bien aux besoins des individus doués d’un point de vue kinesthésique, pour lesquels il est plus facile de réfléchir en se mouvant. L’intelligence linguistico-verbale et l’intelligence interpersonnelle sont également fortement mobilisées étant donné que ce jeu de rôle implique essentiellement des discussions entre les participants et une certaine capacité d’argumentation à travers un jeu de négociations.
A l’instar de ce jeu de rôle, l’atelier d’immersion qui est proposé dans la fiche n°6 intitulée « Expo, vidéos et autres outils » mobilise l’intelligence kinesthésique car il invite les participants à découvrir une problématique via une immersion dans un décor et l’incarnation d’un rôle. Cette fiche présente les différents outils éducatifs que les équipes de bénévoles engagés au nom d’Oxfam peuvent emprunter pour faire vivre la campagne « Une autre mode est possible ». Les autres supports proposés dans cette fiche sont de type « exposition » et « vidéo » et mobilisent donc les intelligences linguistico-verbale et visuelle, ainsi que l’intelligence interpersonnelle si on tient compte des animations accompagnant les expositions.
La quatrième fiche – « Les alternatives ont plus d’un tour guidé dans leur sac » – met quant à elle en valeur une carte digitale évolutive reprenant les alternatives vestimentaires existant en Belgique. Elle invite les jeunes à organiser une promenade de découverte des alternatives vestimentaires (seconde main, économie circulaire, production artisanale, etc.) existant à proximité de chez eux, et donne des conseils pour ce faire. Dès lors, l’activité proposée correspond particulièrement bien à l’intelligence « visuelle-spatiale » : elle incite à repérer dans l’espace, à visiter, à comprendre la problématique textile dans l’espace.
La fiche n°7 « Organise une action choc dans ton école » donne aux jeunes des idées d’actions visibles à réaliser au sein de leur école afin d’attirer l’attention sur les messages de la campagne. A l’instar de la promenade de découverte des alternatives et du jeu de rôle, cette activité invite ainsi les jeunes à vivre physiquement les enjeux de cette campagne, faisant ainsi appel à leurs capacités kinesthésiques et spatiales.
La cinquième fiche « Réparer et customiser les vêtements » propose aux jeunes de faire vivre les alternatives textiles en pratiquant eux-mêmes le Do It Yourself. La fiche leur explique les astuces pour réparer les trous dans les vêtements, pour en customiser, pour concevoir un nœud papillon. De telles activités font appel aux intelligences kinesthésique et visuelle, dans la mesure où la première est notamment la faculté d’utiliser son corps pour produire un nouveau bien et que la seconde permet de visualiser un objet sous un nouvel angle, ou encore créer des œuvres relevant de l’art plastique. De manière similaire, l’une des activités proposées par la fiche n°8 « Soutenons les alternatives vestimentaires » est d’organiser un atelier de réparation de vêtements afin que les personnes puissent apprendre et s’échanger leurs connaissances dans ce domaine, ce qui valorise, outre celles citées précédemment, l’intelligence interpersonnelle.
La dernière fiche du dossier explique le projet de crowdfunding qu’Oxfam-Magasins du monde a mené en octobre et novembre 2017 pour récolter les fonds nécessaires au développement d’une filière textile et équitable avec l’un de ses partenaires commerciaux, Mila. La fiche donne notamment aux jeunes des conseils pour présenter ce projet oralement, ce qui mobilise en particulier l’intelligence linguistico-verbale, ainsi que l’intelligence logico-mathématique pour saisir les liens de causes à effets entre les différents aspects de la campagne.
Leçons pouvant être tirées de cette analyse
De manière générale, étant donné que les fiches d’actions analysées sont généralement transmises via un support papier, la découverte par les jeunes des activités proposées passe d’emblée par la lecture, ce qui mobilise surtout l’intelligence linguistico-verbale et dans une moindre mesure l’intelligence intrapersonnelle, étant donné que chaque lecteur peut s’approprier alors le contenu et apprendre à reconnaitre ce qui résonne en lui dans le contenu de ces fiches.
Un point d’attention serait dès lors de veiller à transmettre et à permettre l’appropriation d’un outil éducatif, en ne se limitant pas à une diffusion écrite, mais en utilisant d’autres moyens de communication (tels que des vidéos sur les réseaux sociaux par exemple) ou en profitant de journées de formation ou de moments d’animation permettant d’avoir un contact direct avec les jeunes.
Outre les intelligences linguistico-verbale et intrapersonnelle, l’intelligence kinesthésique, logico-mathématique, interpersonnelle et visuelle-spatiale sont également sollicitées, bien que dans une moindre mesure, pour les activités qui sont proposées. L’intelligence musicale, ainsi que l’intelligence naturaliste qui a été identifiée par l’enseignante Roemers-Poemay, ne sont pas du tout mobilisées et constituent deux types d’intelligence moins valorisés dans le système éducatif traditionnel. Cette absence soulève une question : est-ce pertinent et possible de mobiliser tous les types d’intelligence dans tous les contextes et pour tous les outils éducatifs?
On peut donc considérer que la plupart des types d’intelligences identifiés par H. Gardner sont assez bien mobilisés par le dossier de fiches d’action étudié, malgré que l’équipe l’ayant conçu n’ait pas eu cette théorie à l’esprit au moment de le concevoir. Il apparait opportun de considérer, à l’avenir, chaque outil éducatif en construction au travers des « lunettes intelligences multiples » afin de s’assurer que l’outil valorisera et mobilisera au mieux les différents types d’intelligence.
Par ailleurs, il est important d’attirer l’attention sur le fait que les projets éducatifs dans lesquels ces dossiers de fiches d’action sont diffusés (« Jeunes Magasins Oxfam » et « Oxfam-en-action ») s’inscrivent en grande partie dans un cadre scolaire, or l’ECMS n’a pas pour vocation de limiter son action à l’école et aux jeunes. A l’instar de l’Education permanente, elle s’adresse également aux adultes qui comme les jeunes ont besoin qu’on mobilise d’autres intelligences que celles traditionnellement valorisées par le système scolaire. Il est donc aussi important de construire les outils d’apprentissage, de sensibilisation et de mises en action en tenant compte de la théorie des intelligences multiples pour le public adulte qui n’est pas, comme le public scolaire, « captif » (la participation au projet « Jeunes Magasins Oxfam » repose totalement sur une base volontaire mais s’inscrit dans un cadre scolaire). Les adultes, s’ils ne se retrouvent pas dans une des activités, peuvent cesser de participer à celles-ci.
Florine Deveseleer
Références
GARDNER, Howard. (1996). Les intelligences multiples, Pour changer l’école : la prise en compte des différentes formes d’intelligence, Paris : Retz.
ROEMERS-POUMAY, Françoise. Présentation des Intelligences Multiples. En ligne. <http://www.mieux-apprendre.com/outils/intelligences-multiples/article/presentation-des-intelligences>. Consulté le 8 mai 2017.