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Oxfam-Magasins du monde

Encourager la participation réelle et faire appel à des pratiques d’intelligence collective : réflexion et étude de cas

Analyses
Encourager la participation réelle et faire appel à des pratiques d’intelligence collective : réflexion et étude de cas
Cette analyse s’intéresse à l’intelligence collective et aux outils d’intelligence collective. Comment ces pratiques peuvent-elles soutenir la participation, par exemple au sein d’une association ? Comment les savoirs de chacun peuvent-ils soutenir cette organisation ? Quelles sont les techniques qui peuvent nous inspirer ? Quelles limites ces méthodologies présentent-elles ? L’expérience récente de la rencontre « Oxfam et moi » sert d’illustration à cette réflexion.

Il est beaucoup question, ces derniers temps, de l’’intelligence collective et des « outils d’intelligence collective ». Dans cette analyse nous avons pour objectif de mieux comprendre ces derniers mais également de tester comment ces pratiques peuvent soutenir la participation, par exemple au sein d’une association. Comment créer une vraie participation des volontaires dans les grandes décisions d’une organisation ? Comment les savoirs de chacun peuvent-ils soutenir cette organisation ? Quelles sont les techniques qui peuvent nous inspirer ? Quelles limites ces méthodologies présentent-elles ?

1. L’Intelligence Collective

1a. Qu’est-ce que l’intelligence collective

Définir la notion d’Intelligence collective n’est pas aisé tant les définitions diffèrent selon les domaines dans lesquels le concept est utilisé. Une des définitions régulièrement citées est celle de Jean Noubel qui décrit l’Intelligence collective comme « la capacité d’un groupe de personnes à collaborer pour formuler son propre avenir et y parvenir en contexte complexe »[1. Jean-François NOUBEL, « Intelligence Collective, la révolution invisible », p.5]. L’idée générale derrière ce concept est que l’intelligence du groupe est supérieure à la somme de celle de chacun des individus[2. Si on va plus loin, le fait que les décisions prises en groupe soient meilleures que celles prises seules reste à prouver et est d’ailleurs remis en question par le sociologue Christian Morel (Dans Les Grands Dossiers des Sciences Humaines 2014/9 (N° 36). C’est cela qui nous pousse à mettre les bonnes balises (voir notamment les « ingrédients » recommandés par les techniques d’intelligence collective). Mais cela n’est pas toujours le plus important quand on cherche la participation de tous et la collectivisation des décisions plutôt que la meilleure décision possible.].  Pour beaucoup de chercheurs abordant ce concept, il va presque nécessairement de pair avec l’utilisation d’outils liés aux nouvelles technologies. Nous ne prendrons pas ce parti dans le cadre de cette analyse.
De notre côté, ce sont les « pratiques d’intelligence collective » (parfois également elles-mêmes désignées par le terme pourtant plus global d’ « intelligence collective » seul) qui nous intéressent. En simplifiant, il s’agit de « techniques destinées à donner la parole au plus grand nombre pour en faire émerger des prises de décisions collective » ou tout simplement de « méthodologies favorisant la participation et la collaboration au sein d’un collectif ». Elles connaissent de très nombreux types de mise en application, notamment dans le cas de la démocratie participative. Bref, il s’agit de méthodologies particulières, pas toujours nouvelles, qui « font donc partie de la grande famille des techniques d’animation de groupes. »[3. Barbara GARBARCZYK, « Renforcer la participation dans les entreprises sociales : que peut l’intelligence collective ? », analyse SAW-B [en ligne :www.saw-b.be], 2016, p. 3.]

1b. Les méthodes de l’intelligence collective

Shabnam Anvar, facilitatrice et fondatrice d’une coopérative spécialisée en intelligence collective,  mentionne quelques « ingrédients » aqui permettent la création de conditions favorables « pour mobiliser les potentiels humains »[4. Shabnam Anvar, « Les principes de l’intelligence collective »] lorsqu’on vise l’émergence d’une intelligence collective.

  • Instaurer une relation d’équivalence : limiter (est-il réellement possible de totalement les supprimer ?) les rapports de hiérarchie et de contrôle entre les participants. Privilégier notamment la disposition du groupe en cercle, un des principes de base cités par Pablo Servigne également[5. Pablo Servigne, « Outils de facilitation et techniques d’intelligence collective », Barricades asbl, 2011.].
  • Écouter avec attention : avoir des tours de parole, ne pas couper les autres,…
  • Parler avec intention : notamment parler en « je » et pas en « on », assumer soi-même sa parole, se taire si on veut.
  • Être bienveillant : il n’y a rien de bon ou mauvais. « Une idée qui pourrait être considérée comme « mauvaise », pourrait être l’élément déclencheur de la solution trouvée par le groupe »[6. Shabnam Anvar, Ibidem].
  • Faire confiance : oser s’exprimer et faire confiance aux autres et au processus. Pour cela, Pablo Servigne parle quant à lui du besoin de « sécuriser » le groupe et les participants.
  • Respecter le cadre : c’est-à-dire notamment les règles ci-dessus.

Comme Shabnam Anvar l’écrit elle-même, ces « ingrédients » sont finalement « couramment utilisés et communs à de nombreuses approches organisationnelles ». La caractéristique récurrente des différentes techniques en intelligence collective est l’organisation de la parole (via des temps de parole limités pour éviter le phénomène « grande gueule » mais aussi le phénomène « silencieux qui pourtant a une idée », via des changements de groupes et de tailles de groupes, …). Voyons donc  brièvement deux méthodes plus particulières[7. Pour découvrir plus de techniques d’intelligence collective, référez-vous notamment à l’article de Pablo Servigne cité plus haut.].

Les chapeaux de Bono

Cette méthodologie a été développée par Edward de Bono qui était psychologue. Il a mis au point sa méthode à partir d’une observation des différentes manières de réagir face à une situation problématique. Il en a pointé cinq : pragmatique, créative, positive, négative, émotive. A celles-ci s’ajoute une dernière position qui est celle de l’animateur, qui doit conduire la discussion. Chaque posture se rapporte à un chapeau de couleur. Lors de la discussion, on demande à tous les participants de « porter un même chapeau à la fois » pour répondre à une question précise afin de penser de manière « dissociée », sinon tous les modes se bousculent et ce n’est pas toujours productif. Cela permet aussi aux participants de ne pas avoir leur rôle et/ou étiquette habituel et de mieux comprendre la position des autres (la super enthousiaste devra aussi être analyste, pessimiste et pragmatique ; le rêveur créatif deviendra aussi le prudent qui voit les inconvénients, …). Les 6 chapeaux représentent donc 6 postures différentes. Cette méthode est par exemple très utile pour évaluer un projet.

Le World Café

Beaucoup de techniques d’intelligence collective sont particulièrement adaptées pour des phases créatives. C’est par exemple le cas du World Café (aussi appelé café débat), idéal pour rêver, imaginer ou pour partager des connaissances. « Ce processus reproduit l’ambiance d’un café dans lequel les participants débattent d’une question ou d’un sujet en petits groupes autour de tables. À intervalles réguliers, les participants changent de table. Un hôte reste à la table et résume la conversation précédente aux nouveaux arrivés. Les conversations en cours sont alors ‘fécondées’ avec les idées issues des conversations précédentes avec les autres participants. Au terme du processus, les principales idées sont résumées au cours d’une assemblée plénière et les possibilités de suivi sont soumises à discussion. »
Ces deux techniques à elles seules montrent déjà la diversité de ce qui peut être appelé « pratique d’intelligence collective ». Elles font également ressortir le fait que selon l’objectif poursuivi, toutes les techniques ne seront pas adaptées. Stella Porzia[8. Stella PORZIA, « L’intelligence collective au service des collectifs citoyens », étude du Centre AVEC, avril 2015] propose une classification entre deux objectifs : certaines techniques seront plutôt utilisées pour la gouvernance et d’autres pour la créativité.

2. Cas concret : l’intelligence collective pour soutenir un processus de fusion

2a. Contexte

Oxfam-Magasins du monde et Oxfam Solidarité planifient une fusion des deux organisations. Nous allons étudier ici le cas de la rencontre « Oxfam et moi ». Celle-ci visait l’intégration des publics de ces deux associations, dans la réflexion sur la vision commune d’une organisation Oxfam fusionnée.  Un beau défi que ce processus commun en un temps court, d’autant plus que le public des participants était varié : bénévoles actifs, sympathisants, militants actifs, sensibilisateurs, donateurs, etc. Ils regroupent des catégories d’âge allant de 14 à 80 ans.
Nous retiendrons que les objectifs de cette « consultation » étaient multiples :

  • Alimentation de la vision de la future organisation Oxfam
  • Connaissance de « l’autre » (via la rencontre entre les « publics » des deux associations)
  • Adhésion à la vision qui ressortira de ce processus

2b. Méthodologie

La méthode utilisée a été développée par Pierre Guilbert, au fil de son expérience en tant qu’organisateur de ce genre de rencontre. Elle a pour nom : le « Tick Meeting ». Elle est le résultat d’un mélange des deux méthodes décrites plus haut dans cette analyse : les chapeaux de Bono et le World Café.
Plus concrètement, la méthode du « Tick Meeting » fait référence au « Tic-Tac » du temps. La méthodologie consiste à poser une série de questions aux différentes tables de discussions mais en ne leur donnant qu’un temps très limité pour y répondre (quelques minutes seulement).
Pierre Guilbert part du « postulat qu’on peut arriver à dire l’essentiel en quelques minutes et qu’il n’y a pas besoin d’en discuter des heures. Sinon on commence à tourner en rond et à vouloir convaincre les autres de la légitimité de son idée. » Et le débat devient stérile.
En effet, selon lui, la spontanéité est un élément-clé de la méthode. Les participants ne doivent rien préparer et le stress du timing permet de faire avancer les choses.
Ensuite, pour que cette méthode soit efficace, Pierre Guilbert insiste sur le fait qu’il y a une condition primordiale à respecter : « Cela ne peut pas être un one shot ».
Cela veut dire qu’il doit obligatoirement y avoir une communication vers les participants par après. Cette communication apportera des réponses à ce qui est ressorti des discussions entre participants lors de la journée de rencontre. Réponses qui peuvent être de quatre types :

  • « OK, on met en œuvre.
  • Pourquoi pas ? On crée un groupe de travail ad’hoc pour établir un plan d’action.
  • Non, et voilà pourquoi.
  • Oui, et c’était d’ailleurs déjà amorcé. Et voilà où on en est.»

Cette condition nous paraît particulièrement pertinente. Alors que beaucoup d’articles autour de l’intelligence collective font un catalogue de pratiques qu’on semble pouvoir utiliser sans aucun suivi, l’importance d’une réelle prise en compte des éléments (idées ou décisions) issus des processus en Intelligence collective apparaît pourtant dans plusieurs enquêtes[9. Lire notamment Rui Sandrine, Villechaise-Dupont Agnès, « Les associations face à la participation institutionnalisée : les ressorts d’une adhésion distanciée », Espaces et sociétés, 4/2005 (no 123), p. 21-36.]. Sans cela les pratiques perdent tout leur sens car elles reviennent à prouver que le public a juste été instrumentalisé et qu’il n’a pas de voix puisqu’elle n’est pas prise en compte. Alors à quoi bon porter attention à la parole de chacun dans le groupe si le résultat final n’est pas entendu (par le groupe ou par ceux qui ont demandé un avis au groupe). Suite à une telle expérience, les participants qui préfèrent parler pour ne rien dire (à l’inverse de « parler avec intention » ou « déposer la parole ») ou se taire « mais n’en penser pas moins » risquent d’être bien plus nombreux.

3c. Le processus Oxfam et moi a-t-il mobilisé de l’intelligence collective ?

Si l’on se réfère aux principes de base, tels que décrits par Shabnam Anvar, on constate que l’intention de les respecter était présente. Nous verrons plus loin que ce n’est pas forcément le cas dans le ressenti de certains participants.
Lorsque l’on évalue la rencontre a posteriori, on se rend compte que ce processus a permis avant tout la rencontre des publics des deux organisations. Ces méthodologies basées sur la confiance en l’autre et la prise en compte de chacun sont particulièrement adaptées pour cela. Cet élément mérite d’être souligné car lorsqu’une fusion s’opère, il est courant que la méfiance s’installe entre les deux parties concernée. La rencontre permet de mieux se connaitre pour mieux s’apprécier, se trouver des objectifs et des valeurs communs.
Un autre point positif est le sentiment d’efficacité dont témoignent des participants. C’est aussi ce que décrivent pas mal d’adeptes de ces techniques en parlant d’allier « plaisir et efficacité[10. Barbara GARBARCZYK, « Renforcer la participation dans les entreprises sociales : que peut l’intelligence collective ? », analyse SAW-B, 2016, p. 3.] » :

Je n’aurais pas cru pouvoir faire un travail constructif en 4 minutes et que chacun puisse s’exprimer!!! Innovateur. [11. Extrait d’un des questionnaires d’évaluation d’un participant au processus Oxfam et moi.]

La première limite porte sur la mise en œuvre réelle de la méthodologie. En effet, elle nécessite la participation d’animateurs de table compétents. C’est-à-dire qu’ils doivent par exemple pouvoir assurer une distribution équitable du temps de parole entre les participants. La seule frustration exprimée par les participants est celle qui a été engendrée par le manque de temps. Par exemple, dans certains groupes, une personne a monopolisé la parole pendant les quatre minutes de réflexion. Sur le terrain, les principes d’intelligence collective ne se passent donc pas d’un animateur (« officiel » ou non) pour mettre en œuvre leur application ou d’une meilleure intégration des principes d’intelligence collective (ici : l’équivalence et le « parler avec intention » notamment) par les participants.
Il faut également prendre en compte que tout le monde n’est pas forcément réceptif à ce genre de méthode. De plus, chaque participant arrive à la journée de travail avec ses attentes propres. Il est possible que celles-ci ne puissent pas être rencontrées par une telle méthode, ou tout simplementque l’objet ou les objectifs de la journée diffèrent de ces mêmes attentes.
De même, les participants s’imaginant arriver au stade de la co-construction seront probablement déçus. Il est vrai que nous étions plutôt ici dans un processus de consultation relativement assumé plutôt que d’intelligence collective pure.
Enfin, concernant l’importance du suivi donné aux avis formulés, il est bien prévu (pour février 2017). Il se fera à travers un document remis à tous les participants en formulant une position/décision pour chacune des suggestions émises par les participants. Il est hélas trop tôt pour évaluer le ressenti des participants par rapport à cela. Mais l’attente par rapport à ce suivi est bien là :

« Qu’attendez-vous suite à cet atelier ? le compte rendu de la journée et les idées retenues pour qu’il y ait un réel suivi et une concrétisation du travail réalisé. »[12. Extrait d’un des questionnaires d’évaluation d’un participant au processus Oxfam et moi.]

3.           Forces et limites de l’intelligence collective

Si l’on vise la participation de chacun, notre expérience et nos lectures appuient le fait qu’une attention particulière aux méthodes de travail est plus efficace qu’une charte collective. Les techniques d’intelligence collective, sans être forcément nouvelles, ont cette qualité. La plupart d’entre elles amènent également un côté dynamique, ludique ou créatif qui aide à la fois à être efficace et à (re)trouver de l’enthousiasme. C’est d’ailleurs clairement ressorti dans le processus « Oxfam et moi ».
Evidemment, ces méthodes doivent être prises pour ce qu’elles sont : des outils et non des recettes magiques. Chacune devant être utilisée en fonction de ses caractéristiques et des objectifs poursuivis. Une de elurs grandes faiblesses est de toujours reposer énormément sur la prise de parole elle-même pour laquelle, même une fois mis en confiance, nous sommes loin d’être tous égaux : « dans un groupe, certaines personnes pensent qu’elles ne sont pas intéressantes, pas assez instruites… »[13. Barbara GARBARCZYK, « Renforcer la participation dans les entreprises sociales : que peut l’intelligence collective ? », analyse SAW-B, 2016 , p. 3.]
Parmi les enseignements à retenir, le suivi donné aux résultats des processus d’intelligence collective est particulièrement important. Si on ne compte pas réellement faire un suivi des idées ou décisions qui en ressortiront, alors on tombe dans de l’instrumentalisation pure et simple (utiliser ces techniques pour donner une impression de participation et/ou faire adhérer les participants à des idées déjà décidées). Au risque de rendre vaine toute future invitation des mêmes personnes à des processus réellement participatifs :
« Voilà, on arrive à ces absurdités. On perd notre temps à des réunions où on discute de choses et où on fait des propositions très vagues. C’est très confus, très vague. Et les quelques propositions, même confuses, qu’on apporte dans ces réunions, on s’aperçoit que les élus de la Communauté urbaine de Bordeaux ou les techniciens ont déjà abordé le problème et qu’ils sont en passe de le résoudre. Ça sert absolument à rien. C’est absurde, complètement. » (président, association de quartier, Bordeaux)[14. Rui Sandrine, Villechaise-Dupont Agnès, « Les associations face à la participation institutionnalisée : les ressorts d’une adhésion distanciée », Espaces et sociétés, 4/2005 (no 123), p. 21-36.]
Barbara Garbarczyk le résume en ces termes : « il peut être totalement contre-productif de présenter ces outils comme une nouvelle manière de participer si in fine, ils ne servent qu’à des décisions mineures dans l’organisation. »[15. Barbara GARBARCZYK, « Renforcer la participation dans les entreprises sociales : que peut l’intelligence collective ? », analyse SAW-B [en ligne :www.saw-b.be], 2016.].
Un dernier écueil pointé dans cette même analyse est le risque d’annuler les débats : « les termes «consensus» ou «consentement» reviennent souvent dans le lexique des outils d’intelligence collective. (…) il n’est pas toujours évident d’exprimer un avis contradictoire quand on sent que tout est mis en place pour trouver un accord ».
Bref, les techniques d’intelligence collective sont avant tout des outils à utiliser en gardant une réflexion critique et en réinterrogeant chaque technique en fonction du contexte et des objectifs. Pas de miracle mais un coup de pouce à une plus grande répartition des prises de parole et à plus de participation. Encore faut-il se poser la question des moments, projets et lieux pour lesquels faire appel à l’intelligence collective est le plus pertinent au risque de lasser les citoyens/participants eux-mêmes.
Julie Vandenhouten
Service Mobilisation jeunes

Bibliographie

Entretiens :

  • Entretien avec Pierre Guilbert, facilitateur de débat, 8 décembre 2017.
  • Entretien avec Marie-Bruno Zweerts, directrice Mouvement chez Oxfam-Magasins du monde, 10 décembre 2017.

Articles :

Garbarczyk Barbara, « Renforcer la participation dans les entreprises sociales : que peut l’intelligence collective ? », analyse SAW-B [en ligne :www.saw-b.be], 2016.
Noubel Jean-François, « Intelligence Collective, la révolution invisible », p.21, http://testconso.typepad.com/Intelligence_Collective_Revolution_Invisible_JFNoubel.pdf
Porzia Stella, « L’intelligence collective au service des collectifs citoyens », étude du Centre AVEC, [en ligne : http://www.centreavec.be ],  avril 2015.
Rui Sandrine, Villechaise-Dupont Agnès, « Les associations face à la participation institutionnalisée : les ressorts d’une adhésion distanciée », Espaces et sociétés, 4/2005 (no 123), p. 21-36.
Servigne Pablo, « Outils de facilitation et techniques d’intelligence collective », Barricades asbl, 2011.

Site internet de ressources en intelligence collective :

Shabnam Anvar, « Les principes de l’intelligence collective », sur http://www.recompose.it/2014/11/26/principes-intelligence-collective/
Présentation des Word cafés sur http://www.energy-cities.eu/