fbpx
Oxfam-Magasins du monde

Le goût amer du chocolat pour les enfants

Analyses
Le goût amer du chocolat pour les enfants

Pierre Marcolini, le célèbre chocolatier de luxe en Belgique cherche à produire lui-même son propre chocolat ! Un comble pour un chocolatier ? Pas vraiment quant on sait que généralement les petits chocolatiers ne font que travailler du chocolat acheté à des grossistes comme Callebaut en Belgique ou Valrhona en France. Marcolini, « s’est rendu compte qu’il n’était plus [vraiment] indépendant. Si les fabricants de chocolat se décidaient à utiliser des graisses végétales, il ne pouvait rien faire ! ». Sans maîtrise de l’ensemble de la chaîne de production, cet artisan du palais ne pouvait assurer la fabrication d’un produit fini de qualité. Retour donc aux origines de son métier, la fabrication de chocolat et sa matière première : la fève de cacao ! La filière du cacao, une question de goût.[[highslide](1;1;;;)Heyrendt, H., Marcolini, artisan de luxe, Article, La Libre Belgique, 23/01/2010[/highslide]]  Mais aussi de justice pour des milliers d’enfants qui travaillent dans ce secteur…

En Belgique, le chocolat est roi

La Belgique est connue pour son chocolat délicieux. Mais paradoxalement, il est de moins en moins belge. Côte d’Or est passé aux mains de Kraft Food et Barry Callebaut est devenu suisse. Les fabricants de pralines et les petits chocolatiers encore sur le marché belge utilisent en réalité le chocolat industriel que leurs fournissent quelques grandes entreprises. Marcolini, c’est donc un peu l’exception qui confirme la règle !
[highslide](8 kg !;8 kg !;;;)C’est la quantité moyenne de chocolat consommé par personne en un an en Belgique[/highslide]
En réalité, comme dans de nombreuses filières d’approvisionnement en matière première, le marché du chocolat peut être comparé à un sablier. Seules quelques sociétés multinationales font le lien entre un grand nombre d’agriculteurs qui récoltent les fèves de cacao et nous, les consommateurs, principalement des pays du Nord – notre consommation représente 90% du chocolat vendu dans le monde. Les acteurs qui dominent le commerce et le traitement du cacao sont au nombre de trois – Cargill, ADM et surtout Barry Callebaut qui, avec une production de plus de 720.000 tonnes en 2006, est de loin le plus grand producteur de chocolat au monde. A eux seuls, ils détiennent 40% des activités mondiales du traitement de cacao, même s’ils sont rattrapés par deux autres acteurs à la croissance très rapide – Petra Foods et Blommer.
[highslide](Les multinationales du chocolat;Les multinationales du chocolat;;;)

Multinationale Marché du chocolat
Mars Incorporated 14,7 %
Nestlé 12,5 %
Hershey 8,3 %
Kraft Foods 7,8 %
Cadbury Schweppes 7,3 %
Ferrero 6,8 %

[/highslide]
Quand au marché du chocolat de consommation, six entreprises représentaient à elles seules 57.4% du marché mondial en 2007. Aux Etats-Unis, cette concentration est même encore plus forte. A eux seuls, Hershey, Mars et Nestlé représentent pas moins de 80% du marché !
En clair, la chaîne du cacao et du chocolat est largement dominée par 9 entreprises. Un état de fait qui peut conduire à des abus de pouvoir d’achat et de vente, non sans conséquences sur les conditions de vie de milliers de producteurs de cacao dans le monde.

Le chocolat, c’est surtout Africain !

L’Afrique est le plus grand fournisseur de cacao au monde (70% du total) dont surtout la Côte d’Ivoire et le Ghana qui représentent à eux seuls environ 60% des parts de marché mondial.
La culture du cacao dans ces deux pays est avant tout une activité familiale. Au Ghana, les statistiques révèlent que la superficie des plantations est de 3 ares en moyenne dans l’est du pays et de 10 à 20 ares au sud-ouest et nord-ouest. En Côte d’Ivoire, il n’existe pas de vastes plantations de cacao, la taille moyenne des exploitations est estimée entre 1,75 et 5 ha. Environ 2,5 millions de petits producteurs et leurs familles vivent du cacao. Ils comptent pour 90% de la production cacaotière de ces pays.
Pour ces petits producteurs, le cacao représente bien souvent leur seule source de revenu. Une filière où le travail est lourd et difficile. Il faut soigner les plants de cacaoyer, couper les cabosse (fruit de l’arbre) qu’il faut ensuite ouvrir pour en extraire les fèves. Celles-ci doivent encore fermenter quelques jours pour être débarrassées complètement de leur pulpe et être séchées quelques semaines au soleil. Les fèves sont alors vendues au prix du marché…
Pour être plus précis, ce sont les marchés financiers internationaux, principalement ceux de Londres et de New York qui déterminent le prix de la tonne de fève. Au prix obtenu, il faut y soustraire le prélèvement (la taxe) fait par les administrations des Etats, puis ensuite ce qui revient aux négociants, aux acheteurs, aux transporteurs, aux récolteurs et à la longue liste d’intermédiaires qui existent entre les multinationales et les producteurs. Au bout de la filière, il ne reste pratiquement rien pour les petits producteurs, obligés de vivre dans des conditions extrêmement précaires. Bien souvent, ce qu’ils obtiennent ne couvre même pas les coûts de productions.
Et, même si une hausse des prix sur le marché international se répercute partiellement sur les revenus du cultivateur, elle ne leur garantit en rien un revenu durable et décent. Cela dépend de ce que les intermédiaires leurs laissent comme marge de négociation – pour les agriculteurs, ces marges restent généralement très maigres. Par ailleurs, le prix du cacao au kilo peut augmenter, mais les revenus obtenus par la vente stagner à cause de la baisse de la productivité des exploitations. Les petits agriculteurs ne disposent, en effet, d’aucuns moyens financiers pour améliorer le volume de leurs récoltes. Or, au Ghana et en Côte d’Ivoire, les producteurs récoltent de 300 à 400 kilos de fèves de cacao à l’hectare par an. Cette récolte pourrait être trois fois plus importante avec un peu d’investissements. Mais les arbres vieillissent et les maladies détruisent une grande partie des récoltes. En outre, les effets du changement climatique rendent le processus de production imprévisible. Ces dernières années, par exemple, la production ivoirienne a diminué de près de 40% !
[highslide](A qui profite le chocolat?;A qui profite le chocolat?;;;)Alors que les ventes mondiales de chocolat sont évaluées à 60 milliards de dollars par an, les exportations de cacao des pays producteurs ne leur rapportent que 2 milliards environ…[/highslide]
Au Ghana, environ 30% de la population dépend directement des ressources de la filière du cacao. En Côte d’Ivoire, les proportions sont encore plus grande (44%). Pas étonnant que le cacao y soit appelé « l’or brun » ! Les producteurs vivent pourtant dans des conditions extrêmement précaires. Avec trop peu de soutien des Etats et livrés au simple jeu du marché, ils ne disposent de pratiquement aucune marges de manœuvres pour négocier le prix de leur production.
Une des conséquences dramatiques de cette réalité est le travail de milliers d’enfants dans les exploitations entre 5 et 17 ans. Ils travaillent pour survivre et soutenir financièrement leurs propres familles dans des conditions épouvantables….

Travail des enfants

Une recherche réalisée en 2002 par l’Institut International d’Agriculture Tropicale estime à 284.000 le nombre d’enfants qui travaillent dans l’industrie du cacao en Afrique de l’Ouest. Selon l’Organisation Internationale du Travail, la majorité des enfants qui travaillent dans les plantations de cacao sont issus de milieux défavorisés. Plus de 60 % des enfants ont moins de 14 ans et 40% d’entre eux sont des filles.
Des chiffres très difficiles à obtenir. En effet, le travail des enfants dans le secteur agricole n’est pas toujours reconnu, et apparaît généralement peu dans les statistiques officielles des pays concernés. A moins d’aller sur le terrain pour s’en rendre compte, ce travail reste donc pratiquement invisible. Toute tentative d’évaluer cette réalité est donc inévitablement discutés entre les différents acteurs – industries, ONG, universités, médias, organisations internationales et gouvernements. Cependant, tous s’accordent à dire que le travail des enfants est une réalité et qu’elle constitue un grave problème dans le processus de production et de transformation de la fève de cacao.
Il ne faut toutefois pas confondre et combattre toutes les formes de travail des enfants. Il importe de distinguer deux types de travail très différents. D’une part, le travail qui contribue au développement de l’enfant et qui prend place dans un contexte culturel spécifique. Comment s’opposer à ce que, en-dehors du temps scolaire un enfant aide son père et sa mère dans les champs et apprenne ainsi les bases son futur métier. D’autre, part, il y a les pires formes de travail des enfants, définies par l’Organisation Internationale du Travail. Un enfant qui travaille n’est donc pas nécessairement exploité !
[highslide](Le travail des enfants;Le travail des enfants;500px;500px;)
L’expression « travail des enfants » désigne un travail qui est mentalement, psychiquement, socialement et moralement dangereux pour les enfants et qui les prive de l’opportunité de suivre une scolarité. Deux conventions pour la protection de l’enfance ont été adoptées par l’Organisation International du Travail -OIT. Il s’agit des conventions 138 et 182, qui portent respectivement sur l’âge minimum d’admission à l’emploi et sur l’interdiction des pires formes de travail des enfants.
Selon l’article 3 de la convention 138, l’expression des pires formes du travail des enfants comprend:

  • Toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues, telles que la vente et la traite des enfants, la servitude pour dettes et le servage ainsi que le travail forcé et obligatoire, y compris le recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans des conflits armés.
  • Les travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils s’exercent, sont susceptibles de nuire à la santé, la sécurité et la moralité de l’enfant.

[/highslide]
Dans le secteur du cacao d’Afrique de l’Ouest, les formes de travail telles que décrites par l’OIT sont une réalité pour des dizaines de milliers enfants. Ils effectuent un travail lourd et dangereux, dans des conditions inhumaines. Durant la saison des récoltes, ils travaillent jusqu’à douze heures par jour. Pour défricher les plantations et ouvrir des cabosses, ils se servent de machettes dangereuses à manipuler. Dès l’âge de 7 ans, ils sont obligés de transporter des sacs de 60 kg. Nombre d’entre eux procèdent à l’épandage de pesticide et d’insecticides sans aucun matériel de protection. L’accès à la scolarité est le plus souvent réduit à zéro, ou presque, ce qui brise irrémédiablement toute perspective d’avenir pour eux…
Pire, une étude de l’UNICEF et un rapport du Département des droits de l’homme des Etats-Unis (2000) estiment que pas moins de 15.000 enfants d’Afrique de l’Ouest, âgés de 9 à 16 ans, ont été enlevés et vendus par des trafiquants et contraints à travailler dans les plantations de cacao. Les enfants originaires des pays limitrophes, ainsi que les ivoiriens provenant des villages (des terres intérieures), sont « vendus » aux employeurs contre la promesse faite à leurs parents d’un travail régulier, un bon salaire et une scolarité. Un commerce particulièrement développé en Côte d’Ivoire.
[highslide](Le bon chocolat de nos grandes surfaces ?;Le bon chocolat de nos grandes surfaces ?;;;)Faute de système de contrôle crédible, rien ne permet de garantir que la plupart du chocolat vendu dans nos grandes surfaces exclue les pires formes du travail des enfants.[/highslide]
Des études accablantes dont se sont rapidement saisis les médias qui ont contribué à faire connaitre cette problématique à un large public. Impossible pour les multinationales de la filière du cacao et du chocolat de faire l’impasse sur cette réalité. Bien sur, les liens entre eux et les producteurs ne sont pas directs puisque les fèves de cacao passent par de nombreux intermédiaires avant d’arriver jusqu’à eux. Mais, ils jouent un rôle déterminant dans le marché du chocolat. Une responsabilité que ne s’arrête donc pas uniquement à la question du prix.

Une réalité qui interpelle et fait réagir

Les pires formes de travail des enfants fait réagir les entreprises et les Etats. D’une part, c’est une réalité gênante où leurs responsabilités ont clairement été mises à jours dans les médias. D’autre part, cette situation n’est pas soutenable à long terme. Le risque est grand d’assister à un déclin de la culture du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le travail est en effet trop dur et intensif et ne rapporte pas même un salaire décent. A cela s’ajoute la perte de productivité des exploitations. Peu à peu, les agriculteurs se tournent vers d’autres secteurs plus rentables. Or, la demande de chocolat au niveau mondial, elle, ne fait qu’augmenter. L’enjeu est donc pour eux autant éthique qu’économique !

Le protocole Harkin-Engel

Au Etats-Unis, le sénateur Tom Harkin et le député Eliot Engel ont présenté en 2001 un protocole pour interdire les pires formes de travail des enfants dans la filière du cacao. Les entreprises se sont ralliées à ce protocole et ont promis de développer avant juin 2005 une norme qui garantisse un cacao produit dans le respect de ce protocole. Cette promesse n’a malheureusement pas été tenue. L’échéance a été alors reportée à juin 2008, une date qui n’a pas été davantage respectée. A peine ont-elles fait l’état des lieux de la question au Ghana et en Côte d’Ivoire. Une nouvelle échéance a été prise, pour fin 2010. D’or et déjà, les conditions s’avèrent être revues à la baisse. Il n’est en fait question que de cet état des lieux et de lister des réponses qui pourraient être adoptées à l’avenir…

L’International Cocoa Initiative (ICI)

A la suite du protocole Harkin-Engel, l‘ICI a été mise sur pied en 2002. L’ICI rassemble entreprises, ONG et syndicats. Son objectif est de coordonner et soutenir les efforts de chacun pour éliminer les pires formes de travail des enfants. Ils évitent ainsi de se rejeter continuellement la faute les uns sur les autres. En outre, l’ICI veut conscientiser les gens sur les problèmes de la filière et prendre part à la construction de réseaux qui peuvent apporter les bonnes solutions. Le travail d’ICI est globalement très positif, mais se développe à une échelle très petite. Les entreprises ont tendance à s’y intéresser pour en retirer de bonnes pratiques, mais elles investissent malheureusement trop peu cet espace.

La World Cocoa Foundation (WCF)

La WCF est une initiative d’entreprises de cacao et de chocolat qui a débuté en 2000. La WCF a développé plusieurs programmes en Afrique Occidental pour soutenir les cultivateurs de cacao et la durabilité de leurs exploitations: amélioration de la qualité et de la superficie des champs, promotions de meilleures conditions de travail, renforcement de la communauté et appui aux cultivateurs qui souhaitent se diversifier. Les paysans qui participent à de tels programmes ont vu leurs revenus progresser de 15 à 55%. Des avancées non négligeables. Il n’empêche que la WFC peine à faire infléchir les pratiques des entreprises dans leur ensemble. Ces programmes ne concernent effectivement que 7,5% de l’ensemble des agriculteurs de cacao d’Afrique de l’Ouest. Et, très peu d’efforts sont menés pour que les entreprises assument pleinement les exigences du protocole de Harkin-Engel.

La Table Ronde pour une Economie Durable du Cacao [[highslide](2;2;;;)Round Table for a Sustainable Cocoa Economy – RSCE[/highslide]]

Cette table ronde réunit en plateforme tous les acteurs de la filière: entreprises, ONG, syndicats, organisations de producteurs, les autorités étatiques des pays producteurs et consommateurs. Ils examinent ensemble les responsabilités de chacun dans la filière et étudient les actions nécessaires pour la rendre plus durable. La première (Ghana, 2007) a permis de lister les problèmes les plus importants de la filière. La deuxième (Trinidad, 2009) a établi 10 principes à respecter pour rendre la filière durable, dont l’élimination des pires formes de travail des enfants, le maintien de la biodiversité, et un revenu décent pour les producteurs. Pour préparer la prochaine table ronde, des rencontres nationales dans les pays producteurs ont été mises sur pied. La dynamique de ces différentes tables est largement suivie par Oxfam International qui tente d’y faire valoir les intérêts des producteurs.

La certification « commerce durable »

Dans la foulée de ces diverses initiatives, l’intérêt pour les diverses formes de certification va grandissant. Ces certifications offrent encore aujourd’hui la meilleure garantie contre les pires formes de travail des enfants, mais aussi pour des conditions de productions qui ont une réelle plus-value sociale, écologique et économique pour les petits producteurs de cacao.
D’après les multinationales, l’intérêt des consommateurs pour les produits certifiés aurait augmenté progressivement ces dix dernières années. Et, selon Hans Vriens, Chief Innovation Officer chez Barry Callebaut, « en 2009, nous avons observé un saut de plus de 50% pour les produits certifiés Fairtrade et une croissance de plus de 12% dans les produits certifiés… une croissance bien plus significative que celle de la demande pour le chocolat . [[highslide](3;3;;;)http://www.flex-news-food.com/pages/28187/Barry-Callebaut/barry-callebaut-confirms-strong-growth-demand-certified-cocoa-chocolate.html[/highslide]] » Barry Callebaut a ainsi diversifié sa certification auprès de la Fairtrade Labelling Organization (FLO), Utz certified, et Rainforest Alliance.
Une tendance qui se confirme auprès d’autres multinationales qui identifient probablement les mêmes opportunités que Barry Callabaut. En 2009, Cadbury (désormais Kraft) annonce que sur les marchés britanniques et irlandais, sa barre de chocolat « Dairy Milk », produit phare du groupe, sera désormais fabriquée en utilisant uniquement du cacao équitable certifié par FLO. Conséquence de ce choix, qui concerne 300 millions de barres de chocolat par an [[highslide](4;4;;;)Telegraph.co.uk, Chocolate lovers can feel less guilty after Dairy Milk goes Fairtrade, 22 juillet 2009, http://www.telegraph.co.uk/earth/agriculture/food/5880978/Chocolate-lovers-can-feel-less-guilty-after-Dairy-Milk-goes-Fairtrade.html[/highslide]]: le volume de cacao équitable exporté par le Ghana a été multiplié par trois, de 5 000 à 15 000 tonnes par an [[highslide](5;5;;;)Ibidem.[/highslide]]! KitKat (Nestlé) est également labellisé FLO [[highslide](6;6;;;)http://www.independent.co.uk/life-style/house-and-home/the-great-kitkat-debate-is-it-fair-1881971.html[/highslide]] …
Une évolution qui témoigne d’une prise de conscience du consommateur et qui montre qu’il n’est pas impossible de faire du commerce qui bénéficie aussi aux producteurs. Mais, la proportion de produits certifiés est encore très modeste. Il reste encore beaucoup à faire pour que les entreprises du cacao et du chocolat garantissent des conditions de vie décente pour les producteurs et les enfants qui travaillent dans les plantations.
[highslide](2%;2%;;;)C’est ce que représentent les 300 millions de barres de chocolat Dairy Milk dans l’ensemble du cacao produit par le Ghana sur l’année 2008/2009.[/highslide]
Corentin DAYEZ
Service politique

Sources et pour aller plus loin :

  • Merci pour le chocolat, Emission « A Bon Entendeur », Télévision Suisse TSR, 08/12/2009
  • Hüsser, A., « Comme un goût d’exploitation », in Solidaire n°203, Déclaration de Berne, avril 2009
  • Cappelle, Towards a Sustainable Cocoa Chain. Power and possibilities within the cocoa and chocolate sector, Oxfam Research Report, Jan. 2009
  • En ligne: